Jean Michel Bérerd

Jean Michel BérerdDès ma plus petite enfance, je préférais fouiller le sol du jardin familial, plutôt que jouer avec les copains de mon âge. A treize ans, un orienteur scolaire me prédit que mon univers serait le mot. Toujours guidé par la passion de l’histoire, très attaché à la conservation du patrimoine et à ses moindres vestiges, c’est au sortir d’une scolarité chaotique, durant laquelle je commençais à constituer un stock d’antiquités que j’ouvris un premier magasin de brocante.

Dans les années 90, la rédaction locale de journaux, me mit sur la voie de l’écriture. Mais il me faudrait attendre encore plus de vingt années, pour qu’à la suite d’une visite du responsable des Editions de Borée, je me misse à la rédaction du premier livre : Les Mystères du Roannais, qui voyait le jour en juin 2012.

Fort d’une bibliothèque conséquente et d’une petite collection de manuscrits anciens, chinés au fil de mes trouvailles professionnelles, je profitais de la proposition de l’éditeur pour écrire, dans le même temps, d’autres ouvrages, à commencer par celui qui résultait d’une passion adolescente : Hugues de Payera, le Croisé des chemins du Forez, et la vengeance des Templiers, publié en octobre 2012, à compte d’auteur.

En décembre 2012 parut aussi La Sape, nouvelles quotidiennes du domaine des taupes. Il s’agissait d’un livre qui s’imposait. Durant une interminable convalescence, entre 1981 et 1984, après un accident qui venait de changer à jamais ma vie, un ami me remettait de quoi faire oublier mes propres souffrances. Je trouvais, en effet, dans un tas de courriers d’un soldat de la première guerre mondiale, le compagnon de mes insomnies et l’espoir d’une seconde existence.

FICHE SIGNALETIQUE DE Jean Michel Bérerd